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Le contexte
Parce que les migrateurs amphihalins se déplacent au-delà des frontières, leur sauvegarde prend une ampleur internationale.
Les règles de gestion nécessaires à la préservation de ce patrimoine naturel sont en conséquence établies à l'échelle européenne, puis déclinées en France et plus localement.
Les efforts de protection et de restauration mis en œuvre sur les cours d'eau bretons pour les migrateurs amphihalins ont des effets sur toute leur aire de répartition, contribuant ainsi à la sauvegarde de ces espèces.
Des espèces en danger
L'anguille et le saumon étaient des espèces abondantes en Bretagne, il y a moins d'un siècle. Depuis, les changements globaux intervenus mettent ces espèces aujourd'hui en danger.
Les migrateurs amphihalins ont disparu de nombreux fleuves. Afin d'éviter les déséquilibres qu'occasionnerait leur disparition, il est essentiel de veiller à leur restauration.
Captures d'anguille européenne déclarées par la pêche professionnelle (tonnes) de 1950 à 2015 combinant à partir des données de la FAO, les sources d'informations nationales et une reconstruction de la non-déclaration des pays par année (Source : ICES)
Captures de saumon atlantique (tonnes) sur son aire de répartition
en Atlantique Nord depuis 1960 (Source : ICES)
Les aloses et les lamproies sont moins présentes culturellement en Bretagne. Toutefois, leur disparition de pays entiers inquiète. Elles attirent donc tout notre intérêt.
Des mesures à prendre
Malgré les nombreuses mesures existantes, les règlements mis en place et les multiples acteurs en Europe, la survie de ces espèces est loin d'être assurée. Comment protéger ces espèces durablement ?
Pour aller plus loin...
- Les poissons d'eau douce à l'heure du changement climatique : état des lieux et pistes pour l'adaptation (ONEMA, Edition "Comprendre pour agir", 2014)
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